MOSSADECK BALLY
Big boss au grand cœur d’Africain
Prometteur du Groupe AZALAÏ
De lui, les cadors du business africain vous diront qu’il est un homme d’affaires perspicace au talent impressionnant, qui sait transformer en success story tout ce que ses mains habiles effleurent. De lui, le grand public encensera à l’envi le côté chef d’entreprise à la réputation de bosseur et au panache incontestable, qui a su bâtir un prospère empire hôtelier dont l’emblème rayonne de mille éclats dans plusieurs pays ouest-africains.
De lui, ses concitoyens feront longtemps l’éloge d’un Grand Monsieur chez qui le tempérament fringant, le calme olympien et l’humilité auréolée de sagesse se mêlent tout à la fois pour former une personnalité formidable.
Et tous auront raison de parler avec autant d’élan admiratif de Mossadeck Bally ! Mais parmi ses multiples admirateurs, ceux qui, amoureux de la littérature, auront un jour lu « Fonction du poète » de l’immense Victor Hugo ; sont ceux-là qui pourront certainement le mieux décrire Monsieur Bally.
Dans le vocabulaire hugolien, « le poète », au-delà de l’écrivain, désigne tout « Homme » au « front éclairé », c’est-à-dire à la connaissance étendue, résolument engagé pour le bien de la société. Aux yeux de Hugo, « le poète », Homme du peuple et Homme au service du peuple, est l’incarnation même de la générosité. Deux siècles après, c’est comme si la vision hugolienne de l’engagement social avait transcendé les générations pour revivre en Mossadeck Bally. Tout comme « le poète » rêvé par Hugo, Mossadeck Bally est une âme altruiste qui, « […] en des jours impies/Vient préparer des jours meilleurs » pour ses prochains. Tout comme « le poète, phare de la communauté » décrit par Hugo, Mossadeck Bally s’est lui aussi donné comme mission, dans « Ses rêves, toujours pleins d’amour, En tout temps[…]/Dans sa main, où tout peut tenir, […]/Faire flamboyer l’avenir ! » Ce don de soi au profit de la communauté tant prôné par Hugo, et qui, selon le plus grand écrivain du 19ème siècle, doit guider les pas du « poète » ; Mossadeck Bally en a fait lui aussi le fil d’Ariane de son existence. Ayant l’empathie inscrite dans son ADN, cultivant en lui l’esprit de munificence à un point culminant, ne cédant jamais un pouce de terrain ni à la malhonnêteté cupide ni à la paresse ni à l’égocentrisme ; Mossadeck Bally, à l’instar du « poète » hugolien, a su sublimer le sens du partage en en faisant la règle d’or de sa conduite. Faire dU bien-être un droit inaliénable pour tous, Hugo en avait assigné la délicate ambition au « poète ». Mossadeck Bally, face au tableau d’un Mali où le chômage et la précarité
sont omniprésents, en a aussi fait, du mieux qu’il peut, son devoir sacré. C’est pourquoi, en plus d’ouvrir les portes de l’emploi bien rémunéré à des milliers de Maliens et
d’Africains dans sa chaîne hôtelière, Bally a fait des œuvres de bienfaisance l’autre voie lumineuse de son itinéraire. A l’image du
«poète » philanthrope peint par Hugo, Mossadeck Bally « … voit, quand les peuples végètent ! » Alors, en homme pétri de bonté, « […] il pense. […] Il rayonne! […] Il inonde de sa lumière » de la solidarité « Ville et désert, Louvre et chaumière/Et les plaines et les hauteurs […]
» Combien de fois, au nom de sa Fondation caritative, Mossadeck n’a-t-il pas ouvert le robinet de la prodigalité afin de rénover une école ou bien de permettre une série de formations en entrepreneuriat pour des milliers de jeunes ! Combien de fois, au nom de son amour inextinguible pour sa patrie, Bally n’a-t- il pas été en première ligne du désintéressement et du volontariat, comme ce fut le cas au Conseil National du Patronat du Mali (CNPM), afin d’éteindre le feu ravageur des « haines » et des « scandales» qui « tourmentent le peuple agité»! occasion de rappeler à la jeunesse, que « Toute idée, humaine ou divine,
Qui prend le passé pour racine A pour feuillage l’avenir. »
Marchant ainsi sur les traces vertueuses du «poète » hugolien, Bally, « […] malgré les épines, L’envie et la dérision, […] Ramassant la tradition… De la tradition féconde », a endossé le boubou de père éducateur infatigable qui enseigne aux jeunes que le secret de la réussite réside dans la persévérance et non dans la quête des passe-droits. A l’heure où la jeunesse du continent, particulièrement la jeunesse du Mali, peine … à suivre. Mohamed Meba TEMBELY